L’ATTAQUE DES TITANS PARLE D’AMOUR !

Podcast https://youtu.be/nw2GZmP1TYU?si=k3n0eZiUpaja4GlZ

Et si L’Attaque des Titans ne parlait pas de guerre, ni de haine, ni même de liberté… mais simplement d’un amour blessé ?

Dans cet épisode, je partage une lecture intime et philosophique de la fin de L’Attaque des Titans, une œuvre qui m’a profondément marqué. Je ne l’ai pas regardée à sa sortie. J’ai découvert cette histoire récemment, et sa conclusion m’a bouleversé. Là où beaucoup ont vu une fin tragique, moi j’y ai vu une fin amoureuse.

Je m’appelle Chandra Grondin, et je parle ici de philosophie amoureuse — de ce lien mystérieux entre amour, souffrance et liberté. Ce podcast explore l’idée que la fin de L’Attaque des Titans n’est pas une fin politique, mais une fin émotionnelle et métaphysique. Derrière les titans, les murs et la guerre, je vois deux femmes : Ymir et Mikasa. Deux âmes que tout oppose, mais que relie une même blessure : celle d’aimer quelqu’un qu’il faut, un jour, quitter.

➤ Ymir, l’amour qui enchaîne.

Pour moi, Ymir n’est pas esclave des chaînes ni du pouvoir du roi Fritz. Elle est esclave d’un amour qu’elle ne comprend pas.

Elle aime un homme cruel, incapable de la voir autrement que comme un outil. Même après sa mort, elle reste prisonnière de cet amour, dans un monde de sable et de mémoire, pendant deux mille ans.

Elle attend qu’une autre femme prouve que l’amour peut être autrement : libre.

➤ Mikasa, l’amour qui délivre.

Mikasa aime Eren avec la même intensité qu’Ymir aimait le roi Fritz. C’est un amour total, instinctif, silencieux. Elle vit pour lui, se bat pour lui, se sacrifie pour lui. Tout son monde intérieur tourne autour de lui. Et pourtant, à la fin, Mikasa accomplit ce qu’Ymir n’a pas su faire. Elle regarde celui qu’elle aime… et elle choisit de le tuer. Pas par haine. Pas pour se venger. Mais pour le libérer. En un seul geste, elle met fin à deux millénaires de servitude. Elle prouve qu’il est possible d’aimer et d’agir malgré cet amour, d’aimer sans se perdre, d’aimer sans obéir. Ymir cherchait cette preuve depuis deux mille ans.

Ce qu’elle n’a pas trouvé dans la domination, elle le trouve dans le courage de Mikasa.

➤ Eren, l’amour qui détruit.

Eren, lui, aime jusqu’à la destruction. Il confond la liberté avec la fuite, et l’amour avec la mission. Il détruit pour protéger. Il aime jusqu’à tout perdre.

À travers ces trois amours — Ymir, Mikasa, Eren — j’ai voulu montrer trois façons de se perdre dans l’amour :

• aimer jusqu’à la servitude,

• aimer jusqu’à la délivrance,

• aimer jusqu’à la destruction.

Trois visages d’un même feu. Pour moi, la fin de L’Attaque des Titans n’est pas la fin d’une guerre. C’est la guérison d’un amour ancien. Ymir retrouve la paix parce que Mikasa a trouvé le courage. Et moi, en la regardant, j’y vois une vérité universelle : derrière chaque guerre, chaque mur, chaque haine, il y a toujours un cœur blessé. Eren n’était pas un monstre. C’était un amoureux qui n’a pas su aimer autrement que par le chaos. Mikasa devient la rédemption de ce chaos. En tuant celui qu’elle aime, elle accomplit le geste le plus pur qui soit : aimer assez pour mettre fin à la souffrance. Et peut-être que cette fin, si contestée, est la plus belle qu’une histoire puisse offrir : la fin d’un amour blessé.

Peut-être que si nous, les hommes, voulions vraiment mettre fin aux guerres, il faudrait d’abord apprendre à mieux nous aimer. À mieux comprendre nos blessures. À mieux dire nos silences. À aimer sans se perdre.

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